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Erbalunga, un charmant village de la côte est du Cap Corse, est un véritable hâvre de paix.

Flâner sur la piazzetta, s'avancer dans les ruelles pavées, s'attarder sur les terrasses ombragées pour regarder les bateaux qui passent a l'horizon entre la Tour Génoise et la jetée, chaque regard est une invitation a célébrer l'instant présent. Si on est séduit par le caractère contemplatif du site, on découvre très vite que le village est ancré dans le monde réel et qu il fourmille d'activités estivales qui le placent parmi les stations balnéaires les plus recherchées.

Le village possède une tour génoise en ruine datant du 16eme siècle qui rajoute à son charme historique. Cette tour est emblématique de la région et offrant un aperçu de l histoire de la défense côtière Corse.

Erbalunga acceuil des événements culturels,notamment des concerts et des festivals, surtout en été. Ces événements offrent une opportunité de découvrir la culture locale,nationale et même internationale en plein air dans un cadre magnifique. 

Les environs d Erbalunga offrent des sentiers de randonnées avec des vues panoramiques sur la mer et les montagnes, permettant aux amateurs de nature de profiter de la beauté naturelle du Cap Corse.

L'île de Capraia, située en mer Tyrrhénienne, est une destination attrayante pour plusieurs raisons :

1. Nature préservée : Capraia est réputée pour sa beauté naturelle intacte. L'île est parsemée de criques isolées, de falaises impressionnantes et de sentiers de randonnée qui offrent des vues panoramiques sur la mer.

2. Randonnée et activités de plein air : Les amateurs de plein air apprécieront les nombreuses possibilités de randonnée et de trekking sur l'île. Les sentiers vous mènent à travers des paysages variés, notamment des forêts de maquis méditerranéen, des vignobles en terrasses et des points de vue spectaculaires.

3. Plongée sous-marine : Les eaux cristallines qui entourent Capraia en font un lieu idéal pour la plongée sous-marine. Vous pouvez explorer des épaves, des grottes marines et une vie marine diversifiée.

4. Histoire et culture : L'île a une histoire fascinante, avec des vestiges de son passé comme une prison historique et une forteresse médiévale. Les visiteurs peuvent explorer ces sites historiques et en apprendre davantage sur l'histoire mouvementée de l'île.

5. Calme et tranquillité : Capraia est moins fréquentée que certaines autres destinations touristiques en Italie, ce qui en fait un endroit idéal pour échapper à la foule et se détendre dans un cadre paisible.

En résumé, Capraia offre une combinaison unique de beauté naturelle, d'aventure en plein air, d'histoire et de tranquillité, ce qui en fait une destination attrayante pour les voyageurs en quête d'une expérience authentique loin des sentiers battus.

Située à 2,5 km au nord de Macinaggio sur la commune de Rogliano, en Corse, la plage de Tamarone est un joyau naturel. Elle est accessible via un chemin de terre depuis le parking du port de Macinaggio ou en empruntant le sentier des douaniers qui traverse le Site Naturel de la Capandula et longe les îles Finocchiarola.

Pour se rendre à la plage de Tamarone à pied, il suffit de suivre le sentier des douaniers depuis le parking du port de Macinaggio. En chemin, les randonneurs traverseront la plage de Macinaggio, qui est parfois envahie par la posidonie, une plante marine qui joue un rôle crucial dans les écosystèmes marins. Les herbiers de posidonie assurent en effet de nombreuses fonctions, telles que la protection du littoral contre l'érosion, la nurserie et l'alimentation pour de nombreuses espèces marines, ainsi que le stockage du carbone atmosphérique et l'oxygénation des eaux côtières.

Après avoir traversé la plage de Macinaggio, le chemin monte pour traverser une première pointe sur la côte avant de continuer sur un chemin relativement facile jusqu'à la plage de Tamarone. Il faut compter environ 45 minutes de marche pour parcourir les 2 km qui séparent le port de Macinaggio de la plage de Tamarone. Une fois arrivé sur la plage, les visiteurs pourront admirer le magnifique sable et les eaux profondes et claires, bien que la posidonie puisse être présente en quantité variable selon la saison.

Biguglia

L'espace culturel Charles-Rocchi de Biguglia est passé d'une dizaine à une soixantaine de spectacles programmés. La mairie se réjouit des résultats obtenus pour la saison 2023-2024. De belles surprises sont annoncées pour la saison prochaine.

Multiplier par six la production de spectacles au sein de l'espace culturel Charles-Rocchi n'était pas, pour la mairie de Biguglia, une décision prise à la légère. La preuve. Entre cette saison 2023-2024 et la précédente, le nombre de spectacles programmé est passé d'une dizaine à soixante. "C'est la volonté de la municipalité de donner davantage de dynamisme à ce "spaziu" inauguré en 2014, confie Alain Gherardi, le directeur de la structure. Mais c'est également une réponse à la demande des habitants."

L'ADN de notre structure, c'est le théâtre"

Une programmation plus dense mais aussi plus variée. Depuis septembre, des artistes musicaux insulaires se sont succédé sur scène tels que l'Arcusgi, Diana di l'alba ou Maì Pesce. D'autres suivront jusqu'en juin.

Des spectacles pluridisciplinaires orchestrés par le conservatoire Henri-Tomasi ont aussi été donnés. Des comédiens tels que Le Comte de Bouderbala, Sandrine Sarode ou le mentaliste Viktor Vincent se sont illustrés sur les planches.

Place aussi aux théâtres avec "Sherlock Holmes", Pierre Richard et même une réadaptation du film La chambre des merveilles. Des représentations parfois méconnues mais qui ont su trouver leur public. Le théâtre est devenu "l'ADN de la structure", soutient le directeur du spaziu. Et pour élaborer les programmations susceptibles de conquérir un public toujours plus nombreux, Alain Gherardi confie "se rendre régulièrement sur Avignon, à Paris et dans toute l'île".

La programmation de la saison prochaine déjà clôturée

Le public a répondu présent aux rendez-vous culturels de la municipalité. Pour preuve, un taux de remplissage des salles très satisfaisant et des spectacles à guichets fermés. "Les standing ovations et les retours positifs" auraient même rythmé cette saison.

L'objectif qui était de créer un nouveau dynamisme est pour le moment atteint. Alain Gherardi affirme "être satisfait de la saison" et "souhaite continuer pour la prochaine".

La programmation est d'ailleurs déjà clôturée.

Pour l'heure, elle n'est pas communiquée mais garantit de "nombreuses belles surprises".

Offre Essent

C'est un outil devenu vital dans un Cap Corse frappé par la sécheresse et le manque d'eau. L'unité de dessalement d'eau de mer de Rogliano a été mise en service ce lundi 22 avril. Elle devrait permettre de remplir les réservoirs communaux de la commune et de sa voisine Tomino, aujourd'hui à sec.

À Rogliano, l'eau de mer peut être consommée pour se désaltérer comme de l'eau de table. Il s'agit d'un cas unique en Corse : la commune dispose d'une unité de dessalement.

"On a plusieurs étapes de traitements : d'abord, on a des filtres à sable qui permettent d'enlever toutes les matières en suspension qu'on a dans l'eau de mer. Il peut y avoir des algues, des micro-organismes..., explique Karim Kenzo, directeur technique de l'entreprise "Nomado", spécialisée dans le traitement des eaux compactes.

"Ensuite, cette eau est stockée dans une bâche, et de là, on a la deuxième étape, qui est le traitement d'osmose inverse, où on va passer l'eau sous haute pression, à travers des membranes, de manière à enlever le sel qui est dissous dans l'eau", poursuit-il.

Un investissement stratégique

Depuis ce lundi 22 avril, l'unité tourne à plein régime. Avec un objectif : alimenter les communes de Rogliano et Tominu, dont les réservoirs sont désespérément vides. Et il y avait urgence. "L'unité de dessalement est aujourd'hui indispensable pour la commune, assure Patrice Quilici, le maire de Rogliano. Cela fait deux ans que nous nous battons pour avoir l'autorisation, désormais nous l'avons, et là nous sommes en train de jeter dans le réseau communal, car nous n'avons plus d'eau."

Plus d'eau, comme chaque année dans cette partie du Cap Corse. Faute d'autre solution, l'unité de dessalement s'est imposée comme un investissement stratégique. Un investissement qui a un coût : 1,3 million d'euros, financés à 30 % par les communes de Roglianu et Tominu, à 35% par l'Etat. Les 35% restant proviennent enfin de la Collectivité de Corse.

La question du rejet de saumures

Son seul défaut : le rejet de saumures, une eau très concentrée en sel qui peut impacter les herbiers de posidonies. Grâce à des travaux, le rejet se fait cette année dans le port et plus directement en mer comme l'an dernier…

Une façon de préserver les herbiers, confirme Gérard Pergent, professeur émérite à l'Université de Corse : "À partir du moment où ces saumures ne se rejettent plus à l'extérieur, directement sur les herbiers, mais à l'intérieur du port, cela permet une bonne dilution des saumures dans l'eau, et donc il n'y a plus cet impact potentiel qu'on avait pu imaginer l'année dernière."

Une étude a également été menée pour mesurer l'impact des rejets de saumures. Il serait négligeable. "La Méditerranée a une composition de 38 g/L de sel à l'entrée de la station, à la sortie de la station elle est à 44 g/L, deux mètres plus loin à 40 g/L, et deux mètres plus loin encore, la dilution est totale, assure François Orlandi, maire de Tomino. Donc l'impact est véritablement nul."

Chaque jour, l'unité de dessalement de Rogliano produira 500 m3. Elle restera en marche pendant un mois et demi, le temps de remplir les réservoirs communaux.